Macao

Aujourd’hui, j’ai quitté les rivages maintenant familiers de Hong Kong pour me risquer dans l’enfer du jeu, le lieu de perdition, j’ai nommé Macao ! Rassurez-vous, je ne suis pas allée au casino (remarquez, j’aurais peut-être dû, au moins ça aurait été climatisé)...

Pour prendre le ferry, c’était toute une histoire, en plus il faut passer la douane à Hong Kong pour dire qu’on part et à Macao pour dire qu’on arrive, c’était un peu le chenil, mais bon, j’ai fini par m’y retrouver. En sortant du terminal des ferries à Macao, je suis abordée par un gars qui conduisait un rickshaw (ou un cyclo-pousse-pousse, pour les puristes francophones) et qui me propose de m’emmener au centre-ville pour 100 HK$ (environ 15 CHF). Je me suis dit que l’expérience serait marrante et j’ai donc accepté ! Malgré le côté marrant, j’étais assez gênée car le pauvre type pédalait comme un fou sous le soleil pendant que moi j’étais assise tranquillement à l’ombre... Je crois que je n’aurais pas été très à l’aise dans le monde colonial ! Pour soulager ma conscience, je lui ai donné un bon pourboire. Voici quelques photos de mon périple, dans le quartier des casinos :

Mon chauffeur...

Rongée par la honte...

Le rickshaw a le même âge que moi, pas forcément très rassurant...

Une fois au centre-ville, j’ai pu commencer le tour de ville (à pied, cette fois-ci) recommandé par mon guide. En voici les photos :

Ruinas de São Paulo

Les Chinoises qui prennent des photos,
toutes avec leur parapluie pour se protéger du soleil...

Vers midi, je commençais à avoir faim et me suis retrouvée dans un quartier où absolument tout était écrit en chinois, il n’y avait que des bouis-bouis partout, je désespérais quand, miracle, j’ai vu apparaître un grand M jaune à l’horizon... Mc Do !! Oui, bon, je sais, c’est impérialiste, malbouffe et compagnie, mais en attendant, ça reste quand même une valeur sûre et j’avais plus envie d’un Big Mac que d’une soupe au chien.

Après mon délicieux repas, je suis repartie en vadrouille dans les rues de Macao. C’est beaucoup plus pauvre que Hong Kong, et aussi beaucoup plus sale...

Le jardin de Lou Lim Poc, très joli

Au début, je n'étais pas très rassurée dans ce petit téléphérique...

... jusqu'à ce que je voie d'où il venait!!
Home, sweet home...

Ce téléphérique s’est avéré une arnaque, car une fois arrivée en haut, il n’y avait pas d’ombre, pas un chat à l’horizon, et je n’ai donc pas tardé à redescendre.

Ces rats ont même copié notre horloge fleurie!!

Comme j'avais très chaud et que j'en avais marre des arnaques touristiques (voir aussi la maison de Sun Yat Sen, qui a un chapitre à elle toute seule), j'ai voulu retourner prendre le ferry pour Hong Kong, mais j'étais paumée et j'ai mis 25 minutes à trouver un taxi... Tout est bien qui finit bien, j'ai rejoint la civilisation et pris encore quelques photos durant le trajet: